mardi 10 juillet 2007

De l'école publique à l'école Montessori de Célia

Rentrée en grande section de maternelle, problèmes de classes surchargées, l'école réussi à ouvrir une 4ème classe : PS/GS, nouvelle maîtresse pour Célia qui a en charge des petits et des grands le matin et seulement 10 grands l'après-midi, les petits faisant la sieste.

Je me dit super, comme ça elle aura plus de temps pour s'occuper des enfants en difficulté et donc de Célia.

D'emblée je parle de la mise en place d'une aide et on me répond qu'on a le temps et qu'on verra ça à la rentrée des vacances de la Toussaint, que deux mois c'est vite passé. Encore une fois je suis consternée et je leur dis que deux mois pour une petite fille c'est long et je crains que la mise en place de l'aide se fasse en avril vu les lenteurs de l'administration! Et surtout je sais que Célia a besoin d'être aidée!

C'est ainsi que, avant les vacances de la Toussaint, j'ai une réunion avec la maîtresse de ma fille qui me dépeint un tableau des plus noirs... Ma fille n'écoute pas, ne comprend pas les consignes, ne fait pas le travail qu'on lui demande, si la maîtresse la gronde, elle se braque pour la journée. Elle me dit aussi qu'elle ne veut pas être assise à côté des autres enfants (!), qu'elle reste seule (!) et qu'elle attend le moment d'aller en récréation retrouver sa copine Léonie.

La maîtresse continue à enfoncer le clou en me montrant le travail des autres enfants, comme si j'avais eu besoin de ça pour me rendre compte des difficultés qui existaient!

Elle conclue en me disant qu'il faut envisager sérieusement de mettre en place une aide via le RASED.

Je sors de cette réunion complètement déboussolée. Ma fille si sociale ne veut pas de la compagnie des autres enfants???Elle se braque pour la journée si on la gronde le matin???

Incompréhensible!

Dès le lendemain, je contacte une école Montessori pas très loin de chez nous, "Le jardin des Capucines". Et là je tombe sur la Directrice, une personne charmante, nous parlons Montessori et je vois au travers de ce qu'elle me dit que c'est ce qu'il faut à Célia. Le coût est très élevé mais nous finissons par trouver de quoi payer cette scolarité qui pour nous est la seule solution pour que notre fille aille mieux.

Le rendez-vous est pris avec la Directrice pour le lundi de la rentrée des vacances de la Toussaint.

La veille de la rentrée des vacances (novembre 2006), ma fille n'est pas bien, elle ne mange pratiquement pas de la journée et a mal au ventre... Ce sont des signes qui ne trompent pas.

Le lundi elle va à l'école, fait pipi plusieurs fois dans sa culotte..., le lendemain même chose.

Le mercredi matin elle fait un essai à Montessori et le jeudi elle commence dans cette nouvelle école!

J'appelle son ancienne école et leur dit que ma fille ne viendra plus car je l'ai changé d'école, incompréhension de leur part qui ne m'étonne pas. Je m'en fiche.

Depuis, ça va beaucoup mieux, elle écoute et comprend les consignes. Elle fait le travail qu'on lui demande, le fait bien et jusqu'au bout. Vers le mois de mai la maîtresse a commencé l'apprentissage de l'écriture et de la lecture...

Célia est heureuse d'aller à l'école et elle est en demande d'apprendre, que ce soit à l'école ou à la maison.

Elle progresse, elle est heureuse, c'est ce qui compte.

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