samedi 14 juillet 2007

L'histoire de Célia, sa première année de maternelle

Au printemps 2004, Célia a trois ans et nous essayons de l'ammener vers la propreté. A la crèche dans laquelle elle est depuis septembre 2003, ils ne semblent pas disposés à nous aider. Pendant l'été nous continuons mais nous sommes inquiets car la rentrée est proche et nous savons que l'école maternnelle n'accepte pas les enfants qui ne sont pas propres. Nous communiquons certainement notre inquiétude Célia car en septembre, elle n'est pas propre.

Nous la mettons tout de même à l'école. Au bout d'une semaine, sa maîtresse qui est la Directrice de l'école, nous dit qu'elle ne peut pas la garder. et qu'on essayera après les vacances de la Toussaint.

Mes parents qui habitent à 30 km de chez nous, gardent Célia pendant la semaine et nous la retrouvont le week-end. C'est une période qui n'est pas très facile à vivre mais nous n'avons pas beaucoup d'options.

La rentrée des vacances de la Toussaint arrive et Célia qui est "presque" propre peut aller à l'école mais seulement le matin, car elle n'est pas propre lors de la sieste.

A nouveau mes parents nous aident en venant s'installer à la maison le temps que tout se mette en place. Heureusement qu'ils sont là...

Je dois parler de la Directrice de l'école maternelle. C'est une personne froide, sèche et dont la personnalité n'est pas adaptée pour avoir en charge des enfants de 2,5-3 ans qui parfois vivent leur première séparation d'avec leur maman. Elle ne dit pas bonjour aux enfants, ceux qui pleurent l'agacent...Comment aurait-elle accepté ma fille et ses problèmes?

Au printemps 2005, je cherche une assistante maternelle pour remplacer mes parents, pour aller chercher Célia à l'école à 11h30 et la garder l'après-midi. Pas simple!

Je tombe sur la "nounou"!! Brigitte, qui au départ n'est pas disponible mais comprend les difficultés que nous rencontrons et cherche à nous aider. Finalement elle pourra s'occuper de Célia. Elle est adorable et Célia l'aime beaucoup. Elle nous rend un fier service et sera toujours à nos côtés.

Est-il besoin de le souligner, l'année scolaire ne se passe pas bien.

Pendant cette mème année, j'attends Gabriel qui naîtra le 27 août 2005.

Au mois de février 2005, Célia est hospitalisée trois jours pour une abblation des amygdales. Encore une opération, encore des médecins qui l'oscultent, qui la dérangent dans son enfance.
Je suis fatiguée par la grossesse et donc pas très disponible pour Célia. Je prends quelques jours pour rester avec elle après l'opération.

A partir de cette opération, elle commence à manger des morceaux, on progresse, on progresse!

Elle n'est toujours pas propre, alors nous allons voir une psychologue avec l'espoir qu'en quelques séances tout rentre dans l'ordre.

Puis, au mois de mai nous partons 15 jours à la campagne. Mais pendant une semaine nous vivons l'enfer avec Célia. Du matin jusqu'au soir ce ne sont que crises, larmes, gémissements, sans arrêt. Elle est incontrôlable. Même nos amis qui ont trois enfants ne comprennent pas ce qui lui arrive. Ce ne sont pas des caprices, ce sont des accès d'angoisse avec une très grande nervosité.

Nous écourtons notre séjour et rentrons à la maison au bout d'une semaine. Je décide de tout arrêter, plus de médecins, plus de psychologues, je n'en peux plus et j'ai peur. Peur d'avoir généré ce qui arrive à ma fille. Peur que ça soit irrémédiable.

L'été se passe, Gabriel est né.

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